The Domain of Distributive Justice: Personal Choices, Institutions, States of Affairs

Authors

  • Alistair MacLeod

DOI:

https://doi.org/10.18740/S4C01N

Abstract

This article examines G.A. Cohen’s celebrated critique of the Rawlsian doctrine of “the basic structure as subject.” Cohen describes the principal difference between his and Rawls’s view of “the site of distributive justice” – that is, of “the sorts of items to which principles of distributive justice apply” – by claiming that whereas in his view “both just rules and just personal choice within the framework set by just rules are necessary for distributive justice,” the Rawlsian view is that “distributive justice and injustice are features of the rules of the public order alone.” Despite the acuteness of Cohen’s criticisms of the Rawlsian positions he targets, there are important strands in Rawls’s view of the domain within which judgments of distributive justice can be made that are not adequately reflected in these positions. When these ambiguities in Rawls’s writings are given due weight, it emerges that the similarities between the views Rawls and Cohen take of the task of a theory of distributive justice are more striking than the differences. The only major difference, arguably, concerns the status of judgments about the “personal choices” the members of a society must make when their options are unconstrained by just institutional rules – that is, when the alternatives they can opt for are neither required nor prohibited by these rules. For Rawls these are choices they are at liberty to make in any way they please. According to Cohen, however, at least some of these choices must be made by direct appeal to the principles of distributive justice that underpin just institutional rules. Cet article analyse la critique justement célèbre par G.A. Cohen’s de la doctrine de Rawls concernant « la structure de base comme sujet ». Cohen décrit la différence principale entre son point de vue et celui de Rawls sur « le lieu de la justice distributive » -- c’est à dire les « types d’objets auxquels les principes de justice distributive s’appliquent » -- en soulignant que, tandis que pour lui, « les règles justes et les choix personnels justes dans le cadre de règles justes sont nécessaires pour la justice distributive », pour Rawls « la justice distributive et l’injustice sont des résultantes des seules règles d’ordre public ». Malgré la pertinence de la critique par Cohen de cette position de Rawls, certaines réflexions de Rawls quant au domaine de validité des jugements de justice distributive ne s’y conforment pas pleinement. Quand ces ambigüités des écrits de Rawls sont évaluées à leur juste mesure, il émerge que les similarités entre les visions que de Rawls et de Cohen sur les enjeux d’une théorie de la justice distributive sont plus frappantes que les différences. La seule différence majeure, peut-être, concerne le statut des jugements à propos des « choix personnels » que les membres d’une société doivent prendre quand ces options ne sont pas contraintes par des règles institutionnelles justes – c’est à dire, quand les alternatives parmi lesquelles ils peuvent choisir ne sont ni requises ni interdites par ces règles. Pour Rawls, ce sont des choix qu’ils sont libres de faire comme il leur plait. Chez Cohen, en revanche, certains de ces choix au moins nécessitent de se référer directement aux principes de justice distributive qui sous-tendent des règles institutionnelles justes.

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Published

2012-03-03

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Articles